Dans sa vie, une personne menstruées passe en moyenne 38 années avec des cycles de règle. Une longue période de leur vie qui s’accompagne de protections périodiques. Ces protections absorbent le flux menstruel. Bien que leur utilisation soit devenue courante aujourd’hui, l’histoire de ces protections est riche en événements et en transformations.
Les premières protections périodiques
Les premières traces de protections périodiques remontent à l’Egypte ancienne. Des archéologues ont retrouvé ce qui semble être un ancêtre du tampon : des bâtonnets recouverts de bandelettes de lin ou laine. Au fil du temps les habitudes ont changé. Les femmes ont commencé a utiliser des morceaux de linge, en coton, laine ou lin, qu’elles fixaient à leurs vêtements grâce à des épingles. Il suffisait ensuite de laver ces tissus avant de les réutiliser. Évidemment ces premières protections varient en fonction du pays, des coutumes ou encore de la classe sociale.
L’arrivée des protections jetables
La première guerre mondiale va marquer un changement dans l’utilisation de protections périodiques. A cette période, les protections deviennent jetables. En effet, on s’accorde de plus en plus à signaler aux personnes ayant leur menstruation que les taches de sang c’est sale. C’est le marché américain qui sera le premier touché par ces protections périodiques jetables, à travers des entreprises comme “Kotex” et “Johnson & Johnson”. En cellulose, ces protections sont une aide pendant la période de menstruation, cependant l’image qu’elles donnent des menstruations est mauvaise. Des boites de ventes grises, une image sale et même des coupons d’achats afin de se fournir discrètement en protection. En parallèle, d’autres types de protection se développent comme le tampon. Le tampon en coton est inventé en 1929. Quelques années plus tard il apparaît avec applicateur cette fois. Cependant son utilisation se fait rare, il est entouré de préjugé (comme la perte de virginité,…). C’est après la seconde guerre mondiale que cette protection se développe. Autre alternative, la coupe menstruelle qui est brevetée aux Etats-Unis en 1930. Ce n’est pourtant qu’à partir de l’année 2000 que son utilisation se développe elle aussi. En Europe, il faut attendre 1960 pour que les protections périodiques de manière général soient accessibles en grande surface.
Les protections périodiques modernes
Au delà de l’évolution des protections périodiques, on assiste à une évolution dans la manière de voir les cycles menstruels. Fini les spots de publicité où le sang est bleu et où l’on n’entend jamais le mot règle. Cette évolution de pensée permet le développement de nouvelles protections répondant aux besoins des personnes menstrués. On assiste ces dernières années à la progression d’utilisation de coupes ou de culottes menstruelles. Des nouveautés plus écologiques et plus pratiques. Cette augmentation peut s’expliquer par plusieurs facteurs : les scandales de choc toxique, le coût des protections, l’aspect écologique face aux protections jetables… Ainsi de plus en plus d’alternatives voient le jour sur le marché, idéal pour que chacun et chacune trouvent la solution qui leur convient.
D’un simple bâtonnet recouvert de lin à un tampon avec applicateur, d’un simple bout de tissu à une serviette hygiénique et de protections périodiques jetables à réutilisables. L’histoire des protections périodiques est vaste et continuera d’évoluer. Chez LEMAHIEU nous avons ajouter notre petite touche à cette histoire en proposant divers modèles de culotte menstruelle. Tous en coton issu de l’agriculture biologique et fabriqués en France. Nous tentons d’être accessibles aux plus grands nombres en proposant différent niveau d’absorption selon les flux. Découvrez nos culottes menstruelles 100% Made In France.