L’histoire du soutien-gorge est avant tout une histoire de libération et de féminisme. Connu sous différentes formes (avec ou sans coque, en triangle, en bande…), c’est le corset qui en est à l’origine. Cette pièce allant des hanches à la poitrine, servait à marquer la taille, un critère de beauté primordial au 19ème siècle. Depuis, ce sous-vêtement féminin a connu de multiples transformations. Jusqu’à entrer dans le quotidien de nombreuses femmes aujourd’hui.
Les premières apparitions du soutien-gorge
En 1889, les femmes commencent à être à la recherchent de dessous plus agréables à porter, du moins plus agréable que le corset. C’est Hermione Cadolle qui leur apporte la solution, une ouvrière féministe et révolutionnaire. Elle travaille dans une usine de corsets et rejoint l’un des premiers mouvements féministes français. Elle se bat pour le droit et l’épanouissement des femmes (ouvrir un compte en banque, droit de vote…). Le corset, représentant alors, l’enfermement des femmes, devient la pièce à faire évoluer. La pièce qui doit subir une transformation pour devenir un soutien-gorge. Le 27 juin 1889, se tient à Paris l’exposition universelle. C’est à ce moment que Hermione Cadolle dévoile son invention « Le Bien-Être » : une réinvention du corset qui, comme le précise sa créatrice « a l’avantage de maintenir l’abdomen et de laisser l’estomac libre ». Une première émancipation dans l’histoire du soutien-gorge.
SOn évolution au fil du temps
Ce premier soutien-gorge restera encore quelques années un produit totalement innovant. C’est quand la mode va changer qu’il commencera à intégrer le quotidien des femmes. À partir de 1920, finis la taille marquée et les robes ajustées ! Un mouvement qui permet de se débarrasser du corset plus aisément, celui-ci laisse donc progressivement sa place au soutien-gorge ou comme il se nomme alors, le maintien gorge. Et l’histoire du soutien-gorge ne s’arrête pas là – heureusement pour notre confort. En 1913, Caresse Crosby, une Américaine, ne supporte plus l’inconfort de son corset et décide de se fabriquer une pièce, maintenant sa poitrine, sans armature. Très vite, sa création fait envie auprès des autres femmes, elle dépose donc son brevet un an plus tard. À partir de cet instant, les innovations concernant le soutien-gorge vont se succéder : bandeau, bonnet, armatures, design… Son histoire, liée aux revendications féminines, sera impactée. Cela commence en 1970, des années marquées par les révolutions féministes, de nombreuses femmes renoncent à leur soutien-gorge. Une nouvelle fois, le sous-vêtement féminin est perçu comme un symbole d’oppression.
Et aujourd’hui ?
Depuis les années 80, les modèles de soutien-gorge se succèdent et le marché explose. Un choix de produits en fonction des goûts et styles qui s’intensifie : sans bretelles, dos nus, avec ou sans rembourrage, armatures ou non. Le soutien-gorge devient une pièce de mode incontournable du vestiaire féminin. Il s’allie maintenant à un mouvement prenant de plus en plus d’importances le « no bra » (anglicisme signifiant le non-port de soutien-gorge). Que ce soit en recherche de confort ou dans la volonté de lutter contre la sexualisation de la poitrine. Les femmes ont une multitude de choix pour leur sous-vêtement.
Chez Lemahieu, le confort et le respect avant tout
Pour compléter nos collections de sous-vêtements, nous avons décidé de confectionner une brassière pour notre marque maison Achel – celle créée à partir des initiales H et L de notre fondateur Henri Lemahieu. Confort et respect sont les mots-clés pour ce nouveau produit. Le confort grâce à sa forme et son design sans armatures qui vous assure tout de même un maintien au quotidien. Le respect grâce à sa composition en coton issu de l’agriculture biologique certifié, pour respecter votre intimité et votre corps lors d’une utilisation quotidienne. Une brassière 100% Made in France, correspondant à toutes les morphologies.